A celle qui est partie
J'ai proféré un cri dans la nuit,
Tu as entendu mais l'as tu compris?
J'ai appelé à l'aide sans rien dire,
Imploré d'un regard un sourrire,
L'impossible ne s'est jamais produit,
De ton coeur pourtant je n'attendais rien,
C'est ta présence que je souhaitais en vain,
Mais tu restais inaccessible, fermée, dans ton écrain,
Et je guettais l'aumône d'une caresse,
L'ivresse d'un baiser, la douceur d'une étreinte,
Ma bouche récitait des mots doux, des complaintes,
En retour le néant, de toi dont je chantais l'allégresse,
Sans doute ai je trop espéré de vous,
Ou plutôt de cette idée que j'avais imaginé,
Car je ne reproche rien et ne souhaite aucun courroux,
Mon âme s'est sans doute encore trop exhaltée,
Vous m'oublierez vite, si ce n'est déja fait,
Je ne vous apportais que tourments et contrariétés,
Moi qui voulait seulement vous changer les idées,
En maquillant d'apparence plus gaie mon âme tourmentée,
Je m'éclipse maintenant, le jeux est fini,
Vous avez eu le goût de l'amour inattendu,
Une étoile filante dans le ciel de mes nuits,
Une éclipse aussi vite passée qu'elle est venue.