Belle inconnue
Vivre pour contempler votre mysterieux regard,
Et me laisser emporter dans le tourbillon des sens,
Qui font de moi un aveugle suspendu a votre bon vouloir,
Attendant l'aumone d'une de vos avances,
Passent les jours, les semaines a vos cotés,
Qui sont autant de tortures, qu'un plaisir infini,
Passent les mots que je ne vous ai jamais dit,
Tous ces silences, oublis devant votre beauté,
Je ne suis que le fou sur l'échiquier de la vie,
Et vous reine en mon coeur endolori,
Que dois je faire moi qui ne suis rien,
Sinon pester contre un malheureux destin,
Vous êtes ce doux parfum d'impossible,
Qui réchauffe mon coeur solitaire,
Oserai je imaginer que vos yeux impassibles,
Jettent sur moi un regard autre qu'autoritaire,
Et je me prends à rêver de votre amour pour moi,
Moi partageant votre gloire, pavanant,
Car vous seriez mon lever, mon couchant,
Le trésor que je contemplerai avec émoi,
Mais ce doux rêve prend fin,
Et l'amour qui me rendait si fort,
Me tue de nouveau dès le matin,
Ceci n'était qu'un songe, voici venu l'aurore.